Temps de Cuivres

Temps de Cuivres est l’association porteuse de la Compagnie In Fine.

Historiquement, l’activité de Temps de Cuivres, association créée en 2004, était presque uniquement axée sur l’univers des cuivres. Porteuse du festival Hivernales des Cuivres en Normandie de 2005 à 2014, la mise en valeur de cette famille d’instrument ainsi que la création de nombreux projets artistiques basés sur l’utilisation principale des cuivres en ont fait une vitrine pour tout le monde des cuivres en Normandie.

Au fur et à mesure des années, Sylvain Dubos a été intrinsèquement associé au nom et à l’image de Temps de Cuivres. À travers ses choix de programmation sur les différentes éditions des Hivernales de Cuivres en Normandie, sa vision artistique a fini par transparaitre de plus en plus clairement, notamment dans la recherche et la mise en avant de contenus artistiques transdisciplinaires et les plus transversaux possibles, refusant toute sectorisation du monde des cuivres et emmenant ces instruments dans des univers musicaux où ils n’étaient pas forcément attendus.

Depuis 2015, Temps de Cuivres et l’arrivée d’In Fine comme compagnie artistique associée, Temps de Cuivres est la structure qui regroupe et porte l’ensemble des projets musicaux de Sylvain Dubos, lié à sa démarche artistique autour de l’interdisciplinarité. L’ensemble de ces projets a comme objet de recherche artistique les liens qui existent au sein des disciplines artistiques, mais aussi entre l’art et son environnement, qu’il soit physique (des espaces de jeux, des bâtiments, etc), social (les adultes et les enfants, les enfants entre eux, etc) ou supposés concurrents (la pratique sportive et la pratique artistique). Chaque création est le fruit d’un travail de recherche qu’il mène, avec Guillaume Varin quand il s’agit des créations de la Cie In Fine, sur les lignes qui peuvent se détacher, dans un thème artistique, un texte ou une performance au travers une musique toujours inspirée et nourrie des sons du réel.

Son univers musical et sonore prend des formes variées en fonction du contexte de création mais il s’appuie toujours en partie sur l’utilisation de sons naturels, issus du quotidien ou liés au site qui accueille la création, captés par ses soins, retravaillés et réinjectés dans ses pièces. Son idée est de faire parler les lieux, les bâtiments, le solide comme l’intangible, de les mettre en relation avec des musiciens en utilisant les ressources de l’informatique et des Musiques Assistées par Ordinateur.

Cette matière sonore s’allie parfaitement à la poésie des lieux de représentation et devient un contrepoint naturel à une musique plus écrite, à la frontière entre l’électro, le jazz et le langage musicale contemporain.

Rarement dans la performance, ces musiques invitent à une écoute à plusieurs niveaux, plusieurs registres, détournant certains codes pour en faire surgir une poésie qui vient autant des sons utilisés que de la manière dont s’en emparent les artistes qui la jouent.